Du 5 au 18 avril, la cité impériale de Moulay Ismaïl, «Meknès Azaytouna», à ouvert ses monumentales portes aux plasticiens marocains et tunisiens pour une résidence d’artistes qui s’est clôturée en beauté par un vernissage qui restera dans les mémoires.
Le 18 avril 2018, journée internationale du patrimoine, les amateurs de la création moderne et contemporaine se sont donné rendez-vous à Bab Mansour. C’est dans l’enceinte de ce monument emblématique, repère incontournable de la cité bénie par Cheikh Elkamel, El Hadi Ben Aïssa, que les œuvres exécutées pendant la résidence ont été donné à voir.
Œuvre de Salah Benjkan
Un vernissage ouvert par la troupe ismaïliya des Aïssawas avec leur Tbels et ghita et dont un large public cosmopolite a suivi le spectacle, ébloui par cette fusion entre tradition et modernité. Le symposium ne porte t-il pas bien son intitulé de « voyage spirituel de Meknès à Volubilis»?
Marrakech n’était pas loin ! A débarquer sur la place Lahdim, on dirait Jamâa Elfna ! Des calèches, des sons et chants des Hlaykias, des terrasses de café en hauteur…Et la toile de Salah Benjkan! Merrakchi d’origine, résidant à El Jadida, le président de Pact’art et commissaire de l’exposition, en tandem avec Michela Margherita Sarti, a concocté à l’occasion une grande toile où Meknès fusionne avec Marrakech. Deux villes qui se superposent avec leurs portes, murailles, personnages, calèches et incontournables bicyclettes et autres motos !
Œuvre de Michela Margherita Sarti
Dans cet espace mythique de la galerie Bab Mansour, gardé jalousement par le sympathique conservateur Ahmed Bey, la galerie la plus visitée au Maroc, les œuvres défilent. Pour cette première édition c’est la Tunisie qui est conviée. Et elle est représentée par ses artistes femmes ! Et Dieu sait la place de la femme tunisienne dans le combat égalitaire ainsi que dans la création.
Une italienne, résidant en Tunisie, Michela Margherita Sarti, et cinq tunisiennes de souche, talentueuses les unes que les autres, Houda Ajilki, Nesrine El Amine, Amira Mtimet, Najah Zarbout et Nadia Zouari nous donnent à apprécier les labyrinthes de leurs imaginaires créatifs.
Côté marocain , on a Amina Benali et les noms qu’on ne présente plus des Benyounes Amirouche, Noureddine Boumaaza, Ahmed Elamine, Abdelkarim Elazhar, Said Housbane, El Mehdi Moufid et le vétéran Najeb Zoubir ! Ce dernier s’est éclipsé laissant ses pigeons orphelins pendant le vernissage!
« Voyage de Meknès à Volubilis », réunit à la fois la célébration du patrimoine et ses sites, l’art contemporain et l’amitié maroco-tunisienne. Qui dit Volubilis, dit Carthage, Aissawa, Hadra tunisienne…
La manifestation, dont on attend avec impatience la deuxième cuvée, est organisée par le ministère de la culture et de l’information, direction provinciale de Meknès, la commune de Meknès, l’Association Ismaïlia Al Kobra que préside Jamal Tazi et Pact’Art. Dés son baptême, elle est dorénavant sollicitée un peu partout dans les villes du Maroc. Une exposition de haut niveau à voir absolument.
Voyage artistique de Meknès à Volubilis
« Le voyage est un déplacement dans l’espace, d’un lieu vers l’autre. Mais il peut être aussi un voyage à travers les méandres du temps et de la mémoire. C’est une invitation à voguer à travers les sinuosités de l’imaginaire. Qu’il soit donc physique ou fictif, le voyage offre toujours l’opportunité de rencontres riches d’expériences humaines.
Une occasion d’ouverture vers l’autre, de découverte de nouveaux horizons culturels. C’est une aventure humaine par excellence. Une expérience émouvante où les frontières s’estampent et s’évanouissent. Un moment empreint de création et de découverte de soi et de l’autre. C’est dans cet esprit que le premier symposium artistique international de Meknès a été organisé. Il regroupe quinze artistes peintres, Tunisiens et Marocains. Un moment de partage qui permet de jeter des passerelles entre les hommes et variété de leurs cultures.
Le symposium artistique de Meknès est aussi une opportunité pour les fervents amoureux de l’art plastique de faire un voyage à travers le temps, l’espace et aussi à travers les formes et les couleurs. »
Merci d’avoir partager l’article. Mais pour l’intérgrité scientifique surtout de la part d’une institution comme la CTPM, il fallait citer les références de l’article et de ne pas le décapiter….
Bon vent en tout les cas….
Merci d’avoir partager l’article. Mais pour l’intérgrité scientifique surtout de la part d’une institution comme la CTPM, il fallait citer les références de l’article et de ne pas le décapiter….
Bon vent en tout les cas….