Programme de réhabilitation et de valorisation de la médina (2019-2023)
La cité ismaélienne est riche de par l’originalité de ses bâtisses. La valeur de ce patrimoine culturel est reconnue mondialement. Ainsi, son ancienne médina a été classée depuis 1996 comme patrimoine mondial de l’Unesco.
La ville de Meknès regorge d’un patrimoine historique inestimable. Mausolées, places, galeries, mosquées, médersas, palais, riads, musées, souks… la cité ismaélienne est riche de par l’originalité de ses bâtisses. La valeur de ce patrimoine culturel est reconnue mondialement. Ainsi, son ancienne médina a été classée depuis 1996 comme patrimoine mondial de l’Unesco. Partant de là, la cité tient à sauvegarder ses joyaux architecturaux contre l’effet du temps. Pour sauver ces vestiges, 17 monuments historiques seront donc restaurés. Cette opération nécessitera un budget prévisionnel de 73,88 millions de dirhams. Les monuments concernés sont Bab Lekhmis, Bab Bradiine, Bab Tizimi Sghira, Bab el Kezdir, Borj Bibi Aicha, Borj Chrichira, Bab Jdid, Bab Berrima, Bab et borj Beni M’hammed, Mosquée Lalla Aouda, Fondouk Zbadi, Fondouk Soltane, Fondouk Talaba, Fondouk Jdid, Fondouk Nejjarine, Medersa Filalia, Fondouk el Moulouiine.
Pour y parvenir, le ministère de l’intérieur a récemment lancé un appel d’offres dans le cadre de la convention de partenariat et de financement relative au programme de réhabilitation et de valorisation de la médina de Meknès (2019-2023) dont l’objectif sera la réalisation des études techniques et suivi des travaux de réhabilitation, de restauration et de reconstruction de ces monuments situés au sein de la médina. Dans le détail, ces travaux consisteront à restaurer, réhabiliter, consolider et même reconstruire certains monuments. Conformément à cette convention, l’Agence de développement et de la réhabilitation de la ville de Fès (ADER-Fès) est le maître d’ouvrage délégué de ce marché.
Elle est chargée dans ce sens de la gestion des études et travaux à réaliser. Dans le détail, les sites concernés sont répartis en deux groupes de projets :
le premier englobe Bab Lekhmis, Bab Bradiine, Bab Tizimi Sghira, Bab el Kezdir, Borj Bibi Aicha, Borj Chrichira, Bab Jdid, Bab Berrima, Bab et borj Beni M’hammed et la Mosquée Lalla Aouda. Le deuxième groupe de projets comprend Fondouk Zbadi, Fondouk Soltane, Fondouk Talaba, Fondouk Jdid, Fondouk Nejjarine, Medersa Filalia et Fondouk el Moulouiine. Il s’agit d’une liste non exhaustive, précise le ministère de l’intérieur.
Un ensemble de travaux sera effectué pour ces sites. Ils consisteront à l’étaiement/démolition des parties fortement dégradées et des rajouts/restauration, consolidation et reprise des fondations et structures, à la restauration de l’existant et à la reconstruction des parties effondrées /manquantes ou mal restaurées mais également à la restauration et reprise des décors et des détails architectoniques (conforme à la technique de l’architecture), ou encore à la restauration et reprise des voûtes.
Notons que la convention-cadre relative à la réhabilitation et la valorisation de l’ancienne médina de Meknès a été signée le 22 octobre 2018 lors d’une cérémonie à Marrakech, sous la présidence de Sa Majesté le Roi, à l’occasion de la présentation des programmes de réhabilitation et de mise en valeur des médinas de Salé, Meknès, Tétouan et Essaouira. Plusieurs chantiers structurants de mise à niveau des anciennes médinas des villes millénaires ont donc été lancés en 2018, en vue de valoriser leur patrimoine et les mettre au service du développement socio-économique local.
Ces projets visent l’amélioration des conditions de vie des habitants de ces villes, la préservation de leur patrimoine architectural, matériel et immatériel et la promotion de leur richesse culturelle authentique. Dans sa globalité, la convention qui concerne la ville de Meknès touchera aux principaux monuments historiques de la cite ismaélienne et porte sur trois grands axes ayant trait aux monuments historiques, aux parkings , à l’accessibilité et à l’animation économique. Enfin, elle permettra de valoriser l’ancienne médina, à travers les circuits touristiques et l’aménagement de l’espace urbanistique, outre la création d’emplois pour les jeunes, les professionnels et les artisans.